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Eglise de la Nativité de Notre-Dame de Ramburelles vers 1860.
Eglise de la Nativité de Notre-Dame de Ramburelles
L'église de Ramburelles est sous le vocable de la nativité de Notre-Dame.
La nef est basse et très ancienne, antérieure au XVIème siècle et probablement du XIIème.

L'écolâtre et le pénitencier d'Amiens, présentaient tour à tour à la cure, qui produisait 16 livres au XIIIème siècle et, selon le Ms. de 1692, 300 livres prises sur la dîme et en formant le tiers; un autre tiers appartenait aux patrons, et le dernier à l'abbé de Saint-Valery.
En 1499, sous le règne de Louis XII, Jean Cornu, écuyer, demeurait à Ramburelles.
En 1507, les coutumes locales de Ramburelles sont rédigées conformément à un édit de Louis XII mais il semble n'en rester aucune trace.
En 1536, sous le règne de François 1er, le chœur de l'église est achevé de construire.

L'église de Ramburelles avant le début de sa restauration fin 2019.
Il a été commandé par Jacques de Fontaines. Il s'agit d'un chœur gothique qui se compose de trois travées droites et de trois pans coupés égaux.
Il est éclairé par neuf fenêtres, toutes semblables à trois formes divisées en trois parties, dont les meneaux prismatiques se contournent en flammes capricieuses ; ces meneaux sont anciens.



Les culs de lampe de style renaissance sont ornés de feuillages et d'anges tenant des écussons nus. Sur l'un, à droite, on a sculpté après coup trois fleurs de lys mal ordonnées.
En 1218, l'évêque Evrard attacha les revenus de la cure à la dignité de pénitencier. La paroisse est alors du doyenné d'Oisemont.
En 1550, Raoul de Fontaines, écuyer, seigneur de Ramburelles, épouse, par contrat du 16 janvier, Françoise de Bacouël.
Leur fils René de Fontaines, est représenté avec ses père et mère et ses frères Hector, Claude, Beaugeois, Nicolas et Jacques, et chacun leurs écussons, sur la vitre derrière l'autel du chœur de l'église de Ramburelles.
Cette verrière a depuis disparu sans que l’on sache pourquoi ni où elle a pu aller.



Elle a alors été remplacée en 1869 par Lévêque à Beauvais.
Les Fontaines portaient: "d'or, à l'écu bordé de gueules, chargé de trois écussons de vair de quatre traits, aussi bordés de gueules.
En 1574, trois cloches sont posées. Elles portent les inscriptions suivantes:
1) "Noble seigneur Raoult des Fontaines, seigneur de Ramburelles, Rambehen, Forcheville et Arondel; Nicolas de Fontaines l'aîné et Jacques de Fontaines, ses enfants, 1574. Nous feit Me Ancel Gourdin".
2) "Jean du Gard, écuier, seigneur de Morvillier et Fresneville et Saulsoy, conseiller du Roy notre sire, son séneschal et gouverneur de Ponthieu. Dame Jeanne de Fontaines, sa femme, et Marguerite de Fontaines, sa soeur, l'an 1574".
3) "Jacques Charles, lieutenant de Ramburelles; Pierre Caullier, menglier, Jehan Bizet, Guillo Olive et Louis Davin, tous particuliers dudit lieu de Ramburelles, en l'an MDLXXIV"

A gauche, l'unique cloche actuelle avant nettoyage en 2019.
A droite, les inscriptions après nettoyage.


En 1598, ont été inhumés dans l'église: Raoul de Fontaines, écuyer et Françoise de Bacouël, sa femme.
Les seigneurs de Ramburelles
En 1648, Gabrielle de la Radde, femme de Jacques de Fontaines, est à son tour inhumée dans l'église.
En 1689, la nef est entièrement tombée, il n'y a plus de fonts baptismaux.
Les vitres sont à "raccommoder" et il faut un tabernacle et un marchepied à l'autel.
En 1701, le 24 mars, Antoine Jain, curé est inhumé dans l'église.

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Entre le 1er septembre 1715, date d’un baptème dans les bms de Ramburelles (Somme) et l’acte suivant daté du 13 octobre 1715 on trouve le texte retranscrit ci-après :
"Le même jour Louis quatorze Roy de france et de navarre de très méchante mémoire est décédé dans son chasteau de Versailles - Resquiescat in pace -"
On ne peut donc dater avec précision l’épitaphe formulée par le curé de Ramburelles, qui a quand même ajouté la formule latine pour adoucir (?) son jugement.
Le curé de Ramburelles et celui de St. Sulpice avaient donc la même opinion au sujet du roi « Soleil » !
Ce qui est assez étonnant, c’est qu’ils aient consigné leurs pensées sur des registres paroissiaux, très probablement pour la postérité... !
Effectivement, le « Requiescat in pace » ajoute un peu de baume à l’affaire !
Leur avis rejoint celui de l’ensemble des sujets du royaume.
Peut-être Louis XIV a-t-il régné trop longtemps. Comme il est dit dans « Le Cid » : « pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes.... »